Burkina Faso : les partisans d’Ibrahim Traoré font monter la tension

Ce 14 octobre, les assises nationales s’ouvrent à Ouagadougou pour désigner un nouveau président de transition. Ce rendez-vous a été précédé de manifestations des partisans d’Ibrahim Traoré, qui maintiennent la pression pour que le putschiste garde le pouvoir.

Ibrahim Traoré, est accueilli par des partisans brandissant des drapeaux russes alors qu’il arrive à la télévision nationale à bord d’un véhicule blindé à Ouagadougou, le 2 octobre 2022. © REUTERS/Vincent Bado

Ibrahim Traoré, est accueilli par des partisans brandissant des drapeaux russes alors qu’il arrive à la télévision nationale à bord d’un véhicule blindé à Ouagadougou, le 2 octobre 2022. © REUTERS/Vincent Bado

Publié le 14 octobre 2022 Lecture : 2 minutes.

Ce 14 octobre s’ouvrent les assises nationales lors desquelles des représentants de l’armée, de la police, des organisations religieuses, de la société civile, doivent désigner un nouveau président de transition. Deux semaines après le putsch qui l’a mené au pouvoir, Ibrahim Traoré dit ne pas vouloir se maintenir à la tête de l’État, mais ses partisans ne l’entendent pas de cette oreille. Ce vendredi, de nombreux manifestants s’étaient rassemblés autour du lieu où se tiennent les assises.

À Bobo-Dioulasso, ils se sont mobilisés dès la veille de l’ouverture de ce grand rendez-vous : le 13 octobre, des dizaines de jeunes manifestaient sur les principales artères de la ville juchés sur leurs motos, des sifflets à la bouche. Ils donnaient l’ordre aux commerçants de fermer leurs boutiques et de rejoindre les manifestants, ou à défaut de rentrer chez eux. Un rassemblement au mot d’ordre similaire, mais de moindre ampleur, a eu lieu place de la Nation, à Ouagadougou.

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