Algérie : après In Amenas, le casse-tête sécuritaire

L’opération menée par les hommes de Mokhtar Belmokhtar à In Amenas pose une nouvelle fois la question de la sécurité des sites pétroliers et gaziers algériens.

Le site gazier d’In Amenas. © AFP

Le site gazier d’In Amenas. © AFP

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Publié le 28 janvier 2013 Lecture : 1 minute.

Au sein du commandement militaire, certains militent pour que la sécurité des sites pétroliers et gaziers en Algérie soit intégralement prise en charge par l’armée. Or, depuis le début des années 1990, celle-ci n’est autorisée à assurer qu’une protection de proximité, dans un périmètre compris entre 10 km et 30 km à l’extérieur des installations. L’entrée des sites est, elle, prise en charge par la gendarmerie. L’objectif étant de réduire au minimum la présence d’armes de forte puissance à proximité d’installations ultrasensibles, ce sont des compagnies de sécurité privées, généralement équipées d’armes légères et sélectionnées par Sonatrach, qui assurent la protection intérieure.

Problème : le commando terroriste disposait d’une énorme puissance de feu. Plusieurs unités militaires eussent-elles été stationnées au coeur des installations qu’elles n’auraient pas suffi à l’annihiler. Faute d’être mises à temps en décompression, les installations auraient en outre été mises en danger en cas d’échanges de tirs nourris. La seule solution consiste donc à empêcher les terroristes de s’approcher des installations. Pas facile.

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