Algérie : après In Amenas, le casse-tête sécuritaire
L’opération menée par les hommes de Mokhtar Belmokhtar à In Amenas pose une nouvelle fois la question de la sécurité des sites pétroliers et gaziers algériens.
Au sein du commandement militaire, certains militent pour que la sécurité des sites pétroliers et gaziers en Algérie soit intégralement prise en charge par l’armée. Or, depuis le début des années 1990, celle-ci n’est autorisée à assurer qu’une protection de proximité, dans un périmètre compris entre 10 km et 30 km à l’extérieur des installations. L’entrée des sites est, elle, prise en charge par la gendarmerie. L’objectif étant de réduire au minimum la présence d’armes de forte puissance à proximité d’installations ultrasensibles, ce sont des compagnies de sécurité privées, généralement équipées d’armes légères et sélectionnées par Sonatrach, qui assurent la protection intérieure.
Problème : le commando terroriste disposait d’une énorme puissance de feu. Plusieurs unités militaires eussent-elles été stationnées au coeur des installations qu’elles n’auraient pas suffi à l’annihiler. Faute d’être mises à temps en décompression, les installations auraient en outre été mises en danger en cas d’échanges de tirs nourris. La seule solution consiste donc à empêcher les terroristes de s’approcher des installations. Pas facile.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...
- Comment le séjour ultramédiatisé des Miss France en Côte d’Ivoire a été négocié