CAN 2013 : Hervé Renard : « Après notre match nul, nous devons réagir ce soir face au Nigeria »

Le sélectionneur de l’équipe de Zambie, 44 ans, est la coqueluche de cette Coupe d’Afrique des nations, fort de son succès de 2012. Son équipe joue pour la deuxième fois aujourd’hui. Face au Nigéria. Interview.

Hervé Renard, sélectionneur champion 2012. © AFP

Hervé Renard, sélectionneur champion 2012. © AFP

Alexis Billebault

Publié le 25 janvier 2013 Lecture : 2 minutes.

Son physique avantageux et son look ­soigné ont fait le tour du monde depuis que la Zambie s’est hissée sur le toit de l’Afrique, en février 2012. Cet ancien défenseur quasi ­anonyme s’est vite tourné vers le métier ­d’entraîneur. Il fait ses débuts en France, jusqu’à ce que Claude Le Roy décide d’en faire son adjoint à Shanghai (2002-2003) puis au Ghana (2007-2008).

Hervé Renard entame sa carrière de sélectionneur en Zambie – déjà – en 2008. Il la poursuit en Angola (2010) puis, après une dizaine de mois passés sur le banc de l’USM Alger, de nouveau en Zambie, un pays qu’il retrouve en novembre 2011. Depuis la victoire à la CAN 2012, le technicien français – sacré entraîneur de l’année par la Confédération ­africaine de football le 20 décembre – a reçu moult propositions qu’il a toutes repoussées, préférant continuer sa route avec les Chipolopolos. Et avec un nouvel objectif : qualifier la Zambie pour sa première Coupe du monde, en 2014.

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Joint hier par téléphone, il nous donne ses impressions d’avant-match.

Comment jugez-vous le Nigéria ?

Les Nigérians font partie des outsiders. C’est une équipe athlétique, avec des attaquants comme Uche, Moses ou Emenike, qui sont très percutants. Elle va essayer de nous prendre de vitesse. Mais elle a aussi ses faiblesses. Sa défense axiale n’est pas un modèle de rapidité. Le match de vendredi ne sera peut-être pas décisif, mais après notre match nul face à l’Ethiopie (1-1, le 21 janvier), nous devons réagir.

Allez-vous procéder à des changements ?

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Oui, mais ce n’est pas une sanction par rapport au match de lundi. J’ai vu de bonnes choses contre l’Ethiopie, mais aussi de moins bonnes. Ce n’est pas dû à la fatigue, ni à une forme d’embourgeoisement de mon équipe, comme j’ai pu l’entendre. On sait ce qu’il nous reste à faire face au Nigeria.

Emmanuel Mayuka, qui avait inscrit trois buts lors de la CAN 2012, n’a pas démarré le match face à l’Éthiopie. Paye-t-il son manque de temps de jeu à Southampton (Angleterre) ?

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Il joue très peu avec son club, en effet. C’est ennuyeux, car c’est un de nos principaux atouts offensifs. Il manque de rythme, de confiance. Mais je compte beaucoup sur lui.

Propos recueillis par Alexis Billebault
 

  

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