Mali-France : de quoi le régime d’Assimi Goïta accuse Paris

Devant le Conseil de sécurité de l’ONU, Bamako a encore imputé à la France un soutien aux groupes jihadistes du Sahel, mais n’a toujours pas apporté de preuve. Décryptage.

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, le 19 août 2022. © Ministère des Affaires étrangères du Mali.

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Publié le 20 octobre 2022 Lecture : 3 minutes.

Ce 18 octobre, Abdoulaye Diop, le ministre malien des Affaires étrangères, a lancé une nouvelle charge contre Paris. Réitérant ses accusations de « tentatives de déstabilisation [et de] violations répétées de l’espace aérien », il a indexé les « actes d’agression d’une extrême gravité » des forces françaises.

Ces troupes, qui étaient présentes sur le sol malien dans le cadre de l’opération Barkhane, ont quitté le territoire le 15 août. Facétie du calendrier, à cette même date, Abdoulaye Diop adressait un courrier au Conseil de sécurité des Nations unies, réclamant une réunion spécifique afin « de présenter des preuves concrètes des actes de duplicité, d’espionnage et de déstabilisation de la France à l’encontre du Mali ».

Connivence avec les jihadistes

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