Finance climat : « La BEI veut être plus impliquée en Afrique »

Sur le front africain de la finance climatique, la Banque européenne d’investissement entend tenir la cadence. Stratégie, partenariats, ambitions, Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI, trace pour JA les grands lignes directrices de l’institution.

Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement, lors de la présentation de la future unité de production de vaccins de l’Institut Pasteur, à Diamniadio, dans la région de Thiès, au Sénégal. © Guillaume Bassinet

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Publié le 20 octobre 2022 Lecture : 3 minutes.

Dans une course contre la montre, l’ex-administrateur pour la France au FMI et à la Banque mondiale enchaîne les réunions, réajuste – discrètement – ses interventions et se rend, brièvement, disponible pour discuter des projets africains de l’institution financière des États membres de l’Union européenne. À Abidjan, la BEI coorganise avec la Banque africaine de développement (BAD) la troisième édition du Sommet Finance en commun, rendez-vous – le premier en présentiel – dont Ambroise Fayolle considère qu’il est « un bon tremplin » pour que les bailleurs internationaux s’accordent avant la COP 27.

La BEI, engagée à mobiliser les banques publiques de développement et les partenaires privés à travers le monde dans « une transition verte et juste pour une reprise durable », planifie de tripler ses financements en faveur de l’action climatique dans le monde d’ici à 2025 avec un soutien « particulier et indéfectible » au continent, premier bénéficiaire à hauteur de 50 % de ses investissements en dehors de l’UE.

L’Afrique est une géographie absolument centrale pour les Européens

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