Finance climat : les banques publiques de développement sont-elles à la hauteur ?
Juste avant la COP27, qui s’ouvre le 6 novembre en Égypte, les Banques publiques de développement avaient rendez-vous à Abidjan pour le sommet Finance en commun. Objectif : hâter la construction d’un cadre efficace pour la finance climatique, et peser sur les futures négociations.
Comment instaurer des mécanismes d’investissement permettant de hâter la transition vers une économie plus verte et plus juste, vers un développement durable ? La question était au cœur de la troisième édition du sommet Finance en commun – la première en présentiel –, que co-organisaient, du 18 au 20 octobre, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI).
Près de 520 acteurs financiers venus des quatre coins de la planète ont débattu des moyens d’adopter une finance-climat adéquate et efficace. Ils ont confronté leurs points de vue avec ceux des représentants des pouvoirs publics, d’ONG et de think tanks.
Si plusieurs poids lourds du développement ont participé à ces échanges – Akinwumi Adesina (BAD), Werner Hoyer (BEI), Rémy Rioux (AFD) ou encore Serge Ekué (BOAD) –, certains des grands noms du secteur ont manqué à l’appel. Kristalina Georgieva (FMI), Amina J. Mohammed (ONU) et Muhammad Sulaiman al-Jasser (BID) se sont contentés d’envoyer des messages vidéos préenregistrés, qui n’ont suscité que peu d’intérêt.
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