Algérie : démission d’Ahmed Ouyahia, les raisons d’un lâchage
Quatre jours après la victoire du Rassemblement national démocratique (RND), son parti, aux sénatoriales du 29 décembre, Ahmed Ouyahia a démissionné de son poste de secrétaire général.
![Ahmed Ouyahia, le 3 septembre 2012 à Alger. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2013/01/09/009012013165135000000003012013151555000000ffffff.jpg)
Ahmed Ouyahia, le 3 septembre 2012 à Alger. © AFP
Les succès électoraux de l’ancien Premier ministre n’ont à l’évidence pas fait le poids face à la dissidence qui depuis des mois mine la deuxième force politique de l’Algérie. D’autant que plusieurs ministres RND, parmi lesquels Cherif Rahmani, celui de l’Industrie, ont signé une pétition exigeant le départ d’Ahmed Ouyahia. Président du Conseil de la nation (Sénat) et proche d’Abdelaziz Bouteflika, Abdelkader Bensalah n’a, pour sa part, pas signé la pétition, mais il a fait savoir à l’intéressé qu’il ne le soutenait pas. Quant au commandement de l’armée, jusque-là soutien indéfectible, il n’a semble-t-il pas apprécié les propos d’Ouyahia imputant les faillites et les échecs des pouvoirs publics à une responsabilité collective.
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