Air Côte d’Ivoire : un vol Paris-Abidjan, envers et contre tout ?
Avec les deux Airbus A330 commandés pour 2024 afin de desservir notamment la France, la compagnie aérienne ivoirienne concrétise son virage vers le long courrier, dont elle espère une rentabilité qui lui échappe encore.
Depuis plusieurs mois, le virage long courrier d’Air Côte d’Ivoire se dessinait. Cette fois, les dés sont jetés. Ce 25 octobre, à Toulouse (sud-ouest de la France), le général Abdoulaye Coulibaly, président du conseil d’administration de la compagnie, Laurent Loukou, son directeur général, et le ministre des Transports ivoirien, Amadou Koné, ont apposé leur signature au côté de celle de Philippe Mhun, directeur des programmes et services d’Airbus.
L’objet : l’acquisition, prévue pour 2024, de deux A330-900 – plus gros modèle de la famille des A330neo – en lieu et place des deux Airbus A320 non encore livrés de la commande de 2017 (portant alors sur cinq appareils, dont les deux derniers seront finalement loués). En clair, passer de monocouloirs destinés à du transport régional de passagers à des gros porteurs capables de desservir, notamment, Paris. Mais aussi, pourquoi pas, d’autres grandes villes d’Europe, des États-Unis, d’Asie… Ou encore d’offrir plus de capacités en soute à certains des vols actuels de la compagnie, comme Johannesburg, inauguré le 30 juin, ou le Maroc, qu’Air Côte d’Ivoire compte proposer à partir de 2023.
600 millions d’euros sur catalogue
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte-t-il si cher ?
- Côte d’Ivoire : pour booster ses réseaux de transports, Abidjan a un plan
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan