Tunisie : désaccords au sommet
Entre Rached Ghannouchi, le président du parti islamiste Ennahdha, et Hamadi Jebali, le chef du gouvernement tunisien, le principal point de désaccord concerne la feuille de route de la transition.
![Hamadi Jebali (au premier plan) et Rached Ghannouchi, le président du parti islamiste Ennahdha. © AFP/Fethi Belaïd](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/12/27/026122012122834000000ssss.jpg)
Hamadi Jebali (au premier plan) et Rached Ghannouchi, le président du parti islamiste Ennahdha. © AFP/Fethi Belaïd
Rached Ghannouchi, le président du parti islamiste Ennahdha, et Hamadi Jebali, le chef du gouvernement tunisien, sont en froid. Si le premier ne fait pas mystère de son désir d’évincer le second au profit d’un de ses proches, le très radical Abdellatif Mekki, actuel ministre de la Santé, le principal point de désaccord concerne la feuille de route de la transition. Ghannouchi voudrait que les élections aient lieu début 2014, pour se laisser le temps de prendre le contrôle de l’administration. Jebali souhaite s’en tenir à la date du 23 juin 2013. Celle-ci a été annoncée aux Tunisiens mais doit encore être validée par la future Instance supérieure indépendante des élections (Isie). Si le délai était finalement jugé trop court, Jebali ne verrait pas d’inconvénient à ce que la consultation ait lieu au mois de septembre suivant.
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