États-Unis : des commandos pour l’Africom
Une force d’intervention rapide antiterroriste de l’Africom, le commandement des États-Unis pour l’Afrique (Africom), va bientôt voir le jour.
![Le général Carter Ham, chef de l’Africom, à Alger le 8 septembre 2011. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/12/28/026122012121546000000015092011135020000000carterham.jpg)
Le général Carter Ham, chef de l’Africom, à Alger le 8 septembre 2011. © AFP
L’Africom, le commandement unifié de l’armée américaine pour l’Afrique, dont le siège est en Allemagne, dispose enfin de sa propre force d’intervention rapide antiterroriste. Jusqu’ici, c’est la Commander’s in-Extremis Force (CIF) du commandement pour l’Europe (Eucom) qui dépannait pour les opérations d’urgence. Reste à savoir où seront stationnés ces commandos : aux États-Unis, en Europe ou en Afrique ? Le camp Lemonnier à Djibouti, qui abrite la seule base militaire américaine officielle sur le continent, et qui, après travaux, pourra bientôt accueillir une quarantaine d’aéronefs et plus de 2 000 hommes, pourrait être leur point de chute.
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