Le casse-tête du sauvetage de Kenya Airways
La dernière décennie fut une longue descente aux enfers pour la compagnie nationale kényane, qui joue sa survie. Qu’adviendra-t-il de la dernière initiative en date pour la redresser : le découpage de la société en filiales ?
On ne compte plus les stratégies de restructuration de la compagnie aérienne Kenya Airways (KQ) en difficulté continue : trouver un remède durable relève du casse-tête. La dernière initiative en date consiste à diviser le transporteur national en plusieurs filiales.
Kipchumba Murkomen, le secrétaire d’État aux Routes, aux Transports et aux Travaux publics, vient de présenter le plan aux députés, expliquant qu’il entraînerait la séparation des unités commerciales de Kenya Airways entre passagers et marchandises.
>>> À lire sur The Africa Report – Kenya Airways to be split into subsidiaries in latest turnaround plan <<<
De nouvelles activités, telle qu’un service de drones, pourraient également être introduites, a-t-il dit, entraînées par la mise en œuvre de la réglementation 2020 de l’aviation civile entrée en vigueur au début de l’année dernière, et qui régit l’importation et l’utilisation locale des drones au Kenya. À noter toutefois qu’en la matière, Kenya Airways dispose déjà d’une filiale – Fahari Aviation – consacrée à l’activité drones, et qui offre notamment des services agricoles via cette technologie.
« Nous devons avoir une compagnie aérienne de passagers, une compagnie aérienne de fret et une compagnie aérienne charter. Nous pourrions également avoir besoin de Kenya Airways pour développer d’autres entreprises, comme des services de drones ou d’arpentage « , a expliqué Murkomen devant les députés. Selon lui, le nouveau président Ruto soutient le projet.
Échec du PIIP
Le président du conseil d’administration de Kenya Airways, Michael Joseph, a confirmé que le transporteur national est en pourparlers avec la nouvelle administration concernant ses perspectives structurelles pour l’avenir. « Je peux seulement affirmer que nous sommes en discussion continue avec le gouvernement au sujet de la structure future de notre compagnie, mais qu’aucune décision ferme n’a encore été prise », a-t-il déclaré sans plus de détails.
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