L’étrange raout des médias camerounais à Yaoundé

Les états généraux de la communication se sont tenus à Yaoundé, du 5 au 7 décembre. L’occasion de faire valoir les droits des journalistes et de la liberté d’expression au Cameroun ? Pas tout à fait…

Hervé Bourges était l’invité du ministère camerounais de la Communication. © L. Banaventure/AFP

Hervé Bourges était l’invité du ministère camerounais de la Communication. © L. Banaventure/AFP

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Publié le 19 décembre 2012 Lecture : 1 minute.

Boycottés par le principal syndicat professionnel, les états généraux de la communication (Yaoundé, 5-7 décembre) avaient pour objectif inavoué de remettre un peu d’ordre dans la pétaudière des médias camerounais. Ils ont accouché d’une étrange résolution : peut désormais se déclarer journaliste toute personne diplômée d’une école spécialisée (journalisme ou communication) et/ou travaillant dans une entreprise de presse avec le niveau bac+3. Pour arriver à ce résultat, le ministère de la Communication a débloqué près de 100 millions de F CFA (plus de 150 000 euros) et invité une cohorte d’« amis du Cameroun », parmi lesquels le Français Hervé Bourges, qui forma plusieurs générations de confrères à l’école de journalisme de Yaoundé, et le Canadien Jean-Louis Roy, ancien secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie. Parmi les journalistes de la diaspora invités, beaucoup ont décliné.

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