Tunisie : le CPR de Marzouki perd patience
Las de ne jouer qu’un rôle mineur au sein du gouvernement, le parti du président, Moncef Marzouki, envisage de quitter la troïka au pouvoir.
![Le président de la république tunisienne, Moncef Marzouki. © Reuters](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/12/19/018122012170333000000mar.jpg)
Le président de la république tunisienne, Moncef Marzouki. © Reuters
Le Congrès pour la République (CPR), le parti de Moncef Marzouki, est déçu de ne jouer qu’un rôle marginal au sein de la troïka gouvernementale. Il souhaite un remaniement ministériel qui lui permette d’obtenir au moins un ministère régalien, celui de la Justice, par exemple.
Selon un membre de son bureau exécutif, il souhaite par ailleurs faire adopter rapidement une loi interdisant de toute activité politique pour une durée minimale de cinq ans les membres du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti de l’ancien président Ben Ali. Faute de quoi le CPR envisage de quitter la troïka pour préparer les prochaines échéances électorales.
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