Crise malienne : des discussions, vraiment ?
Au Mali, les discussions entre Touaregs, islamistes et indépendantistes sont encore loin d’aboutir. Ansar Eddine, par exemple, n’a notamment pas l’intention de renoncer à appliquer une charia « light » dans la région de Kidal.
![Le président burkinabè Blaise Compaoré (2e à droite), le 3 décembre à Ouagadougou. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/12/12/012122012181328000000005122012090246000000ssssss.jpg)
Le président burkinabè Blaise Compaoré (2e à droite), le 3 décembre à Ouagadougou. © AFP
La médiation burkinabè souhaiterait faire valider par les Maliens l’idée d’une « autonomie avancée » pour les régions du Nord, puis mettre en place rapidement une cellule de réflexion à ce sujet. Encore faut-il au préalable que les autorités maliennes accordent leurs violons. Et que Touaregs, islamistes et indépendantistes parviennent à s’entendre sur une plateforme commune. Ce qui semble relever de la gageure, tant sont vives les rivalités tribales et les querelles d’ego. Ansar Eddine, par exemple, n’a pas l’intention de renoncer à appliquer une charia « light » dans la région de Kidal. Encore moins de laisser le MNLA parler au nom de « tous les enfants de l’Azawad ». Bref, le bout du tunnel est encore loin.
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