Tech africaine : 54Gene, Swvl, Wave… Les start-up licencient à tout-va
L’heure est à l’austérité pour les jeunes pousses du continent, qui n’échappent pas à une tendance mondiale privilégiant la rentabilité à la croissance.
Sa chute aura été aussi fulgurante que son ascension. Fin octobre, Abasi Ene-Obong, cofondateur et PDG de 54Gene, l’une des start-up les plus en pointe de la biotech africaine, a annoncé son retrait de la direction de la jeune pousse qu’il avait créée en 2019.
Cette décision suit celle de son cofondateur, Ogochukwu Francis Osifo, démissionnaire en septembre. Le généticien nigérian de 36 ans demeure conseiller senior de l’entreprise qui, en seulement quatre ans d’existence, a dû traverser deux crises exogènes majeures.
La première, causée par la pandémie mondiale de coronavirus, a plutôt contribué à porter son développement. Forte d’une première levée de fonds de 15 millions de dollars intervenue en avril 2020, alors que Lagos était en plein confinement, l’entreprise fondée pour accélérer le séquençage des génomes africains s’est rapidement adaptée en ouvrant une lucrative entité Covid à même de soutenir les efforts des autorités nigérianes en matière de dépistage.
Une chute de 170 à 50 millions de dollars
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