Centrafrique : Bozizé et le verrou constitutionnel

François Bozizé renouvellerait bien son mandat à la tête de l’État en 2016. Seul soucis : la constitution ne le lui permet pas, à moins de la modifier.

François Bozizé, président de Centrafrique. © AFP

François Bozizé, président de Centrafrique. © AFP

Publié le 7 décembre 2012 Lecture : 0 minute.

Les 24 et 25 novembre à Boali, François Bozizé, le président de Centrafrique, a convié les députés du parti au pouvoir (le KNK) à débattre de son éventuelle candidature à la présidentielle de 2016. Pour pouvoir briguer un troisième mandat, il envisage de faire modifier par voie parlementaire les articles 24 et 108 de la Constitution. Problème : le texte actuel stipule que le nombre et la durée des mandats présidentiels ne sont pas révisables. Pour faire passer la mesure, le pouvoir pourrait en même temps soumettre aux députés d’autres modifications constitutionnelles comme la création d’un Sénat, l’abolition de la peine de mort ou la refonte du code électoral.

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