France – Algérie : Hollande et Bouteflika en bisbille sur le Mali
François Hollande se rendra en Algérie les 19 et 20 décembre. Un voyage qui aura pour toile de fond l’intervention militaire au Nord-Mali.
![Abdelaziz Bouteflika (à g.) et François Hollande, en 2008. © DR](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/12/06/004122012114252000000JA2708p008.jpg)
Abdelaziz Bouteflika (à g.) et François Hollande, en 2008. © DR
La visite de François Hollande à Alger, les 19 et 20 décembre, risque de ne pas être une partie de plaisir. Au moins sur le dossier du Nord-Mali. Après plusieurs mois d’hésitation, Abdelaziz Bouteflika a arrêté une position : non à toute intervention. Chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général Mohamed Mediène, alias Toufik, n’était pas, au départ, hostile à une aide logistique à la future force multinationale, mais il a fini par se ranger à l’avis du général Ahmed Gaïd Salah, le chef d’état-major de l’armée, et de Dahou Ould Kablia, le ministre de l’Intérieur : ni aide ni intervention. Est-ce parce que la France sera derrière cette force ? En partie, sans doute. Le 28 novembre, Alger a marqué un point. Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, a exprimé de sérieux doutes quant aux chances de succès d’une offensive militaire. Il avait auparavant lu attentivement les mises en garde écrites de son représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest, l’Algérien Saïd Djinnit.
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