Côte d’Ivoire : du rififi autour de la nouvelle CEI

À un an des élections locales, la composition de la commission électorale indépendante est au cœur d’un nouveau bras de fer entre le pouvoir et l’opposition. Ce 9 novembre, un projet de loi modifiant cette instance clé doit être soumis au vote des députés.

Des agents de la Commission électorale indépendante dans un bureau de vote durant l’élection présidentielle, le 31 octobre 2020. © Issouf SANOGO / AFP

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Publié le 8 novembre 2022 Lecture : 3 minutes.

En Côte d’Ivoire, le projet de loi portant modification de la composition, de l’organisation et du fonctionnement de la Commission électorale indépendante (CEI) sera soumis au vote des députés de l’Assemblée nationale – dominée par le camp présidentiel -, ce 9 novembre, en séance plénière, après un report début octobre.

Mais dès le 7 novembre, une partie de l’opposition a décidé d’envoyer « un signal » aux autorités en s’abstenant de se prononcer sur le texte lors de sa présentation devant la Commission des affaires générales et institutionnelles (Cagi) présidée par Abdoulaye Ben Meité.

« Un déséquilibre en défaveur de l’opposition »

Pour le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié, le compte n’y est pas. Certes le PPA-CI se voit attribuer une place au sein de la Commission centrale de la CEI, comme promis lors de la cinquième phase du dialogue politique, mais les deux partis d’opposition estiment que le camp présidentiel est toujours sur-représenté au sein de l’organe indépendant chargé de l’organisation et de la supervision des élections.

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