Comores : pour l’ancien président Sambi, le compte à rebours a commencé
Placé en détention provisoire depuis cinq ans, l’ex-chef de l’État devrait comparaître dans les prochains jours pour haute trahison devant la Cour de sûreté de l’État. Un rebondissement inattendu, dans lequel son avocat voit « une manœuvre » du président Azali Assoumani.
Azali Assoumani est un homme de parole. En août, lors de son passage à Paris, le chef de l’État comorien avait déclaré à Jeune Afrique qu’il espérait que le procès de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi puisse avoir lieu « avant la fin de cette année ». Il semble désormais que ce jugement soit imminent : même s’il n’a toujours pas, à cette heure, reçu la moindre convocation, son avocat, Ahamada Mahamoudou, a fait le voyage jusqu’à Moroni dans la nuit du lundi 7 novembre pour préparer son client. Ce dernier est placé en détention provisoire depuis cinq ans, et ce en dehors de tout cadre légal depuis le 20 avril 2019.
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