Djibouti, hub logistique de la Corne et modèle pour toute l’Afrique

Déjà incontournable sur la côte est-africaine, Djibouti compte tirer parti des crises sanitaire et politico-sécuritaire pour renforcer son rôle de plateforme, notamment vers l’Éthiopie, qui vient d’inaugurer, à Dire-Dawa, la première zone logistique mixte entre les deux pays.

Terminal à conteneurs du port de Doraleh, opéré par la Société de gestion du terminal de Doraleh (SGTD), qui appartient à l’État djiboutien. © Vincent FOURNIER pour JA

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Publié le 12 novembre 2022 Lecture : 3 minutes.

Dans la zone de libre-échange de Djibouti, en juillet 2018. © YASUYOSHI CHIBA/AFP.
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Djibouti, contre vents et marées

Quarante-cinq ans après son indépendance, la petite République de 1 million d’habitants conforte son rôle de carrefour régional, où la tradition du « vivre ensemble – qui a tant fait défaut à ses voisins – semble intacte.

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La révolution du transport maritime, engagée à travers le monde depuis le début de la pandémie de Covid-19, n’a pas grippé les ambitions de l’autorité portuaire de Djibouti. Celle-ci y voit même une opportunité de renforcer le rôle de plateforme que ses terminaux et zones franches ont vocation à jouer à l’échelle de la sous-région.

« L’objectif est de nous rendre encore plus indispensables », résume Aboubaker Omar Hadi, président de l’Autorité des ports et zones franches de Djibouti (APZFD) depuis 2011 et tout-puissant patron de la Great Horn Investment Holding (GHIH), qui gère l’ensemble des infrastructures du pays, des ports aux corridors routiers et ferroviaires, en attendant le futur aéroport de fret.

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