Climat : ce que le monde doit à l’Afrique, par Marwane Ben Yahmed
À la COP27 de Charm el-Cheikh, les négociations promettent d’être houleuses. En cause, l’hypocrisie des pays industrialisés à l’égard de l’Afrique, qui pourtant est la clé de notre avenir commun.
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Marwane Ben Yahmed
Directeur de publication de Jeune Afrique.
Publié le 8 novembre 2022 Lecture : 4 minutes.
Éditorial – Après Marrakech (2001), Nairobi (2006), Durban (2011) et encore Marrakech (2016), c’est la cinquième fois que l’Afrique accueille la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP27).
À Charm el-Cheikh (6-18 novembre), en Égypte, l’enjeu pour le continent est de taille. Et il ne s’agit pas de démontrer que les conditions d’accueil des milliers de participants sont optimales… Car, même si peu s’en soucient ou le reconnaissent, l’Afrique est au cœur de la question du changement climatique.
Certes, aujourd’hui, avec ses quelque 1,4 milliard d’habitants – 17 % de la population mondiale –, elle ne représente que 2 % à 3 % des émissions mondiales provenant de l’énergie et de l’industrie. Retirez l’Égypte, l’Algérie et l’Afrique du Sud et ce pourcentage tombe même sous la barre de 1 %. Pour 51 pays donc… Mais, sauf à considérer que l’Afrique n’a aucune vocation à se développer, les émissions de carbone vont considérablement augmenter dans les prochaines années.
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