Niger : entre Bazoum et Issoufou, jeu d’équilibriste au PNDS
Le parti au pouvoir s’apprête à organiser un congrès fin décembre à Tahoua et à procéder à quelques changements à sa tête, tout en conservant un équilibre entre les proches du chef de l’État et ceux de son prédécesseur. Avec en tête, déjà, la présidentielle de 2026.
Le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir) met actuellement la touche finale à l’organisation de son congrès ordinaire autour du 23 décembre, date qui marque l’anniversaire de sa création en 1990. Clôturant le renouvellement des instances fédérales, engagé il y a plusieurs mois, celui-ci se déroulera à Tahoua, fief politique de l’ancien président Mahamadou Issoufou.
Selon nos informations, ce grand raout de la formation socialiste confirmera à son poste de président du parti – qu’il occupe pour le moment par intérim – Foumakoye Gado. Ancien ministre, celui-ci est aujourd’hui Haut représentant du président Mohamed Bazoum. Sa prochaine nomination à la tête du PNDS a d’ailleurs été actée en coulisses par le chef de l’État et par le prédécesseur de ce dernier, Mahamadou Issoufou.
Les deux hommes – compagnons de lutte politique depuis 1990 – s’entretiennent en effet encore quasi quotidiennement, même s’ils ne se rencontrent qu’en privé et en dehors des salons officiels de la présidence. Mahamadou Issoufou continue également de recevoir à son domicile un grand nombre des plus importants décideurs politiques du pays.
Gado, l’homme d’Issoufou
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