À Djibouti, la finance islamique est au paradis
Grâce à une forte implantation – y compris dans les zones reculées – et à des produits financiers mieux adaptés aux besoins locaux que les établissements traditionnels, Saba Islamic Bank, Salaam African Bank et East Africa Bank ont largement contribué à améliorer le taux de bancarisation du pays. Et poursuivent leur essor.
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Siège de la Salaam African Bank (SAB) à Djibouti. © Salaam Bank
![Dans la zone de libre-échange de Djibouti, en juillet 2018. © YASUYOSHI CHIBA/AFP.](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop,gravity=0.4157x0.4483/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2023/02/17/jad20230217-gfdjibouti-cover.jpg)
Djibouti, contre vents et marées
Quarante-cinq ans après son indépendance, la petite République de 1 million d’habitants conforte son rôle de carrefour régional, où la tradition du « vivre ensemble – qui a tant fait défaut à ses voisins – semble intacte.
Depuis une quinzaine d’années, la finance islamique a le vent en poupe dans la Corne de l’Afrique. Illustrant cette dynamique en marche dans la sous-région, le Global Islamic Finance Award (GIFA) 2022 a été remis, le 14 septembre, à Abiy Ahmed, le Premier ministre éthiopien, récompensé par le jury « pour la mise en place d’un environnement général des affaires à la fois incitatif et spécifique pour la finance islamique ».
Et c’est à Djibouti, qui accueillait cette année ce grand rendez-vous international, que le chef du gouvernement éthiopien est venu recevoir son prix des mains du président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh (IOG), lui-même honoré en 2017 pour avoir fait de son pays, « l’une des principales places fortes de la finance islamique en Afrique », comme l’a rappelé le Pakistanais Humayon Dar, concepteur du GIFA, en 2011.
Il faut dire que le secteur ne cesse de conquérir du terrain à Djibouti. Si en 2006, date de la mise en place des premiers produits spécialisés, la finance islamique concentrait à peine plus de 1,5 % de l’ensemble des actifs bancaires du pays, la proportion dépasse aujourd’hui les 26 %.
Le secteur gère aujourd’hui plus de 3 000 milliards de dollars d’actifs à travers le monde, contre 200 milliards en 2001
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