Pétrole et uranium au Niger : nouveaux débouchés… et vieilles ambitions
Portée par les espoirs liés à la future production pétrolière, la croissance nigérienne aura été la plus forte du continent en 2022. Mais l’édifice reste fragile, à moins de raviver les vieux rêves de richesse nucléaire.
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Des ouvriers nigériens et chinois sur le chantier de l’oléoduc Niger-Bénin, dans la région de Gaya, le 10 octobre 2022. © Boureima Hama/AFP
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Mohamed Bazoum dans l’œil du cyclone
Au pouvoir depuis un peu plus d’un an, le chef de l’État doit composer avec les impératifs sécuritaires, les effets de la crise malienne et un sentiment anti-français grandissant. S’il a fait le choix d’apparaître comme l’allié des Occidentaux au Sahel, il sait aussi que ce pari est risqué.
Sous le soleil de Niamey, bien à l’abri sur la terrasse d’un des hôtels réputés de la capitale nigérienne, trois hommes finissent leur petit-déjeuner. En tenue décontractée, ils n’ont clairement pas l’air pressés. Et pour cause, ces trois Canadiens francophones attendent tranquillement que leur vol privé à destination d’Agadez, la grande ville du nord du pays, soit prêt à partir de l’aéroport Diori-Hamani. Salariés de la firme Global Atomic Corporation (GAC), les trois ingénieurs foulent pour la première fois la terre sahélienne. Ils représentent pourtant, sans le savoir, l’un des espoirs les plus sérieux des Nigériens en matière de croissance économique.
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