Maroc-Israël : le retour de Netanyahou change-t-il la donne ?

À nouveau Premier ministre, Benyamin Netanyahou doit choisir entre l’extrême droite et les centristes pour former sa coalition. Cette montée en puissance des extrémistes aux élections peut-elle avoir un impact sur la politique de normalisation lancée par Israël avec une partie du monde arabe, dont le Maroc ?

Le gouvernement israélien a approuvé dimanche, lors d’un conseil ministériel présidé par Benjamin Netanyahu, l’accord tripartite fixant les termes de la reprise des relations diplomatiques entre Rabat et Tel-Aviv, janvier 2021 © DR

Publié le 11 novembre 2022 Lecture : 5 minutes.

Bibi a fait son grand retour. Chassé du pouvoir l’an dernier, Benyamin Netanyahou, leader du Likoud (droite), a remporté les élections législatives israéliennes le 2 novembre dernier, avec 32 sièges sur les 120 que compte la Knesset. Ses alliés ont quant à eux respectivement décroché 18 sièges pour les partis religieux et ultra-orthodoxes (le Shas et Judaïsme unifié de la Torah) et 14 pour l’extrême droite (anti-arabe) conduite par Otzma Yehudit (Force juive) et HaTzionout HaDadit. Le bloc conservateur comptabilise donc 64 sièges, contre 51 pour le bloc centriste conduit par le Premier ministre sortant, Yaïr Lapid.

Mais pour l’instant, « on ne sait pas quel gouvernement va être formé. Netanyahou est un stratège qui joue une partie d’échecs. Il pourrait très bien faire une coalition avec les partis du centre, moyennant un arrangement concernant ses procès pour corruption. Ou bien s’offrir une majorité confortable avec l’extrême droite et les religieux, sauf qu’il connaît le prix à payer : c’est une alliance qui aura des conséquences négatives.

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