Maroc  : Agadir veut être plus qu’une simple destination touristique

Industrie, aménagement, mobilité… La capitale du Souss s’imagine en pôle économique attractif et en alternative à Casablanca, Tanger et Rabat.

La marina d’Agadir, en avril 2013. © Okla Michal/AP/SIPA

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Publié le 19 novembre 2022 Lecture : 2 minutes.

Agadir est en train de changer de vocation », s’enthousiasme d’emblée un consultant en stratégie d’un cabinet en vue du chef-lieu de la région Souss-Massa, ravi des chantiers engagés ces dernières années. À commencer par le bus à haut niveau de service, au coût de 110 millions d’euros, qui permettra dès 2024 le transport quotidien de quelque 600 000 voyageurs, via une trentaine de « Trambus ».

Autre chantier d’envergure : la voie de contournement nord-est du Grand Agadir. Longue de 29 kilomètres pour un investissement total de 770 millions de dirhams (70 millions d’euros), cette rocade optimisera le temps de trajet entre les infrastructures les plus importantes : le port, l’aéroport d’Al Massira, le grand stade, la station balnéaire de Taghazout ou encore la zone franche industrielle.

Création de 24 000 emplois

Reconstruite après un séisme qui l’a dévastée en 1960, la deuxième destination touristique du pays n’avait été que peu touchée jusque-là par l’essor économique dont ont bénéficié d’autres grandes villes. La contribution de cette région au PIB du royaume est de 79 milliards de dirhams, ce qui la place en sixième position, loin derrière Casablanca, Tanger et Rabat.

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