Le Mali, futur marché des armées privées ?
Le vaste chantier de remise en ordre (et à niveau) de l’armée malienne dans la perspective de la reconquête du Nord intéresse vivement les sociétés privées de sécurité spécialisées dans la formation et l’encadrement militaires.
![Des soldats maliens, en mai 2012 à Bamako. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/11/26/026112012093452000000photo_1348508212101-2-0.jpg)
Des soldats maliens, en mai 2012 à Bamako. © AFP
Parmi les sociétés privées de sécurité qui s’intéressent au Mali, d’eux d’entre elles, une sud-africaine et une autre basée à Dubaï, ont déjà fait des offres de service en ce sens auprès du gouvernement de Bamako et de l’Union européenne.Toutes deux ont déjà opéré, avec un certain succès, à la mise sur pied d’unités d’élite de la nouvelle armée somalienne, en appui du contingent de l’Union africaine. Des compagnies de ce type sont déjà présentes dans une demi-douzaine de pays africains (Libye, Angola, RDC, Burundi, Ouganda, Nigeria, etc.). Elles sont pour l’essentiel américaines (Academi, ex-Blackwater), sud-africaines (Saracen, Stratagem), émirati (Sterling), britanniques et, depuis peu, chinoises. Shandong Huawei Security Group, dont le siège est à Pékin, est notamment à l’oeuvre au Soudan du Sud.
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