Le Premier ministre de Mohamed Bazoum, Ouhoumoudou Mahamadou, est-il trop discret ?
Compagnon depuis l’enfance de Mahamadou Issoufou, figure historique et centrale du parti au pouvoir au Niger, Ouhoumoudou Mahamadou officie désormais comme chef du gouvernement de Mohamed Bazoum. Mais qui est cet homme de dossiers à la prudence proverbiale ? Portrait.
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Le Premier ministre nigérien Ouhoumoudou Mahamadou, en fonction depuis le 3 avril 2021. © Vincent Fournier/JA
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Mohamed Bazoum dans l’œil du cyclone
Au pouvoir depuis un peu plus d’un an, le chef de l’État doit composer avec les impératifs sécuritaires, les effets de la crise malienne et un sentiment anti-français grandissant. S’il a fait le choix d’apparaître comme l’allié des Occidentaux au Sahel, il sait aussi que ce pari est risqué.
En ce début d’année 1991, un véhicule tout-terrain remonte la route cabossée reliant Niamey, la capitale, à Tahoua, ville située à plus de 500 kilomètres au nord-est. Au volant, Kalla Moutari, futur ministre de la Défense, n’a pas encore goûté au pouvoir. Quelques mois plus tôt, le 23 décembre 1990, il a participé à la fondation du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), la nouvelle formation d’opposition construite autour de Mohamed Bazoum et, surtout, de Mahamadou Issoufou. Kalla Moutari est plus proche du premier, les deux hommes ayant partagé un engagement dans le syndicalisme enseignant et des études de philosophie. Son passager du jour, en revanche, est déjà un intime du second.
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Mohamed Bazoum dans l’œil du cyclone
Au pouvoir depuis un peu plus d’un an, le chef de l’État doit composer avec les impératifs sécuritaires, les effets de la crise malienne et un sentiment anti-français grandissant. S’il a fait le choix d’apparaître comme l’allié des Occidentaux au Sahel, il sait aussi que ce pari est risqué.
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