Willy Ngassa Mbowé : « Mon avenir est au Cameroun »
30 ans, entrepreneur à Douala, marié et père d’un enfant
![Willy Ngassa Mbowé, entrepreneur. © Vincent Fournier](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/11/12/002112012094853000000JA2703p031.jpg)
Willy Ngassa Mbowé, entrepreneur. © Vincent Fournier
![Cameroun : 1982-2012, de Biya à Biya](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/11/12/0paulbiyadossierjeunescoisdi.jpg)
Cameroun : 1982-2012, de Biya à Biya
« J’ai commencé dans la petite affaire familiale, une brocante qui vend des meubles importés d’Allemagne. Puis j’ai créé un cybercafé à l’université et me suis lancé dans la vente de voitures d’occasion en provenance d’Allemagne. Ainsi est née l’entreprise C&G, qui a progressivement étendu ses activités avec la fourniture de matériel de bureau, d’ordinateurs et d’écrans plasma importés de Dubaï et de Chine. L’entreprise réalise un chiffre d’affaires annuel de 50 millions de F CFA [plus de 76 000 euros, NDLR]. Et nous nous sommes récemment lancés dans la production et l’événementiel. Je suis par exemple l’un des organisateurs du Ba’Doul, le festival de la ville de Douala. J’ai également investi 40 millions de F CFA dans une imprimerie numérique, Easy Print SARL, avec un partenaire gabonais. L’avenir est en Afrique.
Léandre Kouthang
À 30 ans, Léandre Kouthang est étudiant en géographie et coiffeur à Yaoundé.
« Je ne supporte plus la corruption. Je la subis, par exemple, dans les concours de la fonction publique, alors que mon diplôme devrait m’ouvrir les portes des ministères. C’est l’une des raisons pour lesquelles je refuse de voter. Et lorsque je suis malade, il m’est souvent impossible de me soigner. Je demande donc l’instauration d’une assurance maladie. »
Mais les lourdeurs administratives entravent l’esprit d’entreprise. Les formalités à remplir, les lenteurs dans les ministères, l’inertie à tous les niveaux, le manque de rigueur… Tout cela est épuisant. Hier, j’ai effectué un voyage de 400 km vers Ebolowa, dans le sud du pays, pour rien. Je devais signer un contrat, mais les deux notaires de la ville étaient absents. La transaction n’a pas eu lieu. »
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Cameroun : 1982-2012, de Biya à Biya
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