Bourses africaines : « Allô, Casablanca ? Ici Abidjan »

Les sept principales places de marché du continent s’interconnectent. Est-ce là la fin de la balkanisation de l’écosystème boursier africain ?

De g. à dr. : Louis Banga Ntolo (BVMAC), Kofi Owusu Ansah (GSE); Félix Edoh Kossi Amenounvé (BRVM et ASEA), Abena Amoah (GSE), Diana Okine (GSE), Lina Tonui (AELP) et Thapelo Tsheole (BSE). © AELP.

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Publié le 18 novembre 2022 Lecture : 3 minutes.

Après une phase de test ouverte de juillet jusqu’au début de novembre, la plateforme AELP Link a été lancée officiellement le 18 novembre. Hébergée par le spécialiste américain Oracle Cloud Infrastructure, cette plateforme permet l’interconnexion entre une trentaine de courtiers agréés au sein des sept Bourses* participant à l’African Exchanges Linkage Project (AELP).

En préparation depuis 2015, ce projet d’intégration des plus importantes places de marché du continent a connu une phase d’accélération à partir de 2019, grâce notamment au soutien de l’Association des Bourses de valeurs africaines (ASEA), présidée par Félix Edoh Kossi Amenounvé, patron de la BRVM à Abidjan, et au financement du Fonds fiduciaire de coopération économique Corée-Afrique (Koafec), géré par la Banque africaine de développement (BAD)

Pour le DG de la Bourse d’Abidjan, le lancement d’AELP Link représente « une étape historique » dans la mission de l’ASEA « d’engager les écosystèmes des marchés de capitaux africains afin de favoriser la mobilisation de ressources, de promouvoir la durabilité et de renforcer l’inclusion financière au profit du développement économique de l’Afrique ».

60 % du PIB du continent

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