Raid aérien au Soudan : la main d’Israël ?
Pour le gouvernement soudanais, il ne fait guère de doute que c’est un raid de l’aviation israélienne qui a dévasté l’usine d’armement de Yarmouk, au sud de Karthoum, dans la nuit du 23 au 24 octobre.
![L’usine d’armement de yarmouk, dans la nuit du 23 au 24 octobre. © Reuters](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/10/30/029102012174000000000raidaerienkarthoum.jpg)
L’usine d’armement de yarmouk, dans la nuit du 23 au 24 octobre. © Reuters
Après plusieurs heures de confusion, conséquence des explosions en chaîne provoquées par le gigantesque incendie du complexe militaire, Ahmed Bilal Osman, le ministre de l’Information, a indiqué que quatre appareils avaient participé à l’attaque, assurant même que « des preuves impliquant Israël ont été découvertes dans les restes d’explosifs ». Autre élément à charge : la fermeture précipitée, avant même la première réaction officielle du Soudan, de l’ambassade américaine à Khartoum, ce qui tendrait à prouver que Washington était informé de l’imminence d’un bombardement. L’État hébreu, qui s’est refusé jusqu’ici à tout commentaire, considère le Soudan comme une plaque tournante de la contrebande d’armes iraniennes à destination du Sinaï égyptien et de la bande de Gaza. Selon l’opposition soudanaise, l’usine de Yarmouk servait précisément à la production de missiles et de drones pour les Gardiens de la révolution.
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