Au Sénégal, le bracelet électronique fait son apparition
Un millier de détenus vont pouvoir bénéficier d’un bracelet électronique au Sénégal. Une mesure inédite en Afrique de l’Ouest.
Depuis le 9 novembre, le journaliste Pape Alé Niang dort derrière les verrous à la prison de Sébikotane, dans la périphérie de Dakar, accusé d’avoir divulgué, sur le site Dakar News, des informations de nature à porter atteinte à la sécurité nationale.
Ironie du sort : quelques jours après son placement sous mandat de dépôt, qui fait couler beaucoup d’encre au Sénégal, on apprenait l’entrée en vigueur d’une réforme présentée comme inédite en Afrique de l’Ouest. Désormais, une partie des 13 326 détenus officiellement recensés dans le pays au 7 novembre 2022 pourraient disposer d’un bracelet électronique leur permettant de purger une peine d’emprisonnement « à domicile ».
Directeur adjoint des Affaires criminelles et des grâces, le magistrat Alassane Ndiaye est aussi le coordinateur du Centre de surveillance électronique officiellement inauguré ce 15 novembre. C’est depuis ce lieu que seront observées les traces électroniques des détenus (prévenus comme condamnés) choisis pour purger leur peine hors des enceintes carcérales.
Désengorger les prisons
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Algérie : Lotfi Double Kanon provoque à nouveau les autorités avec son clip « Ammi...
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan