Guinée-France : ce que l’Élysée a répondu au FNDC

Le 13 octobre, le Front national pour la défense de la Constitution a invité par courrier Emmanuel Macron à suspendre le partenariat sécuritaire avec la Guinée. La présidence française lui a répondu le 18 novembre.

Des manifestants du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), groupe d’opposition à la junte guinéenne, à Conakry, le 20 octobre 2022. © CELLOU BINANI / AFP.

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Publié le 22 novembre 2022 Lecture : 2 minutes.

Le courrier de l’Élysée, dont Jeune Afrique a obtenu copie, a été adressé le 18 novembre à William Bourdon, l’un des avocats du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). Il est signé par le chef de cabinet d’Emmanuel Macron, Brice Blondel. « Le président de la République a bien reçu la correspondance que vous lui avez adressée […] », écrit-il en préambule, ajoutant que celui-ci a aussi « bien pris connaissance de vos observations relatives à la coopération bilatérale entre la France et la Guinée ».

Le 13 octobre, le mouvement déclaré dissous le 8 août par la junte de Mamadi Doumbouya avait, via ses avocats, fait part à Macron de son « incompréhension la plus totale » face à la reprise par Paris de sa coopération militaire avec la Guinée, suspendue après le putsch du 5 septembre 2021. Le FNDC s’appuyait sur des articles de presse, ainsi que sur l’élévation d’officiers militaires français au grade de chevalier de l’ordre national du mérite par le président de la transition.

« Dialogue soutenu et exigeant »

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