Crise malienne : bruit de bottes dans le Sud de l’Algérie

La perspective d’une intervention militaire dans le Nord-Mali se précisant, le commandement de l’Armée nationale populaire (ANP) se prépare à faire face à toute éventualité, notamment dans le sud de l’Algérie.

Le général-major Ahmed Bousteila. © AFP

Le général-major Ahmed Bousteila. © AFP

Publié le 25 octobre 2012 Lecture : 0 minute.

Si la participation directe à l’opération de soldats de l’ANP dans le Nord-Mali semble exclue, l’état-major a décidé de maintenir le dispositif mis en place lors de la crise libyenne : 25 000 fantassins et aviateurs déployés le long des frontières méridionales du pays (Libye, Niger, Mali et Mauritanie). Contrairement à l’armée, la gendarmerie s’apprête, à l’instigation de son chef, le général-major Ahmed Bousteila (photo ci-dessus), à dépêcher des renforts dans la région. Avant la fin du mois, neuf unités supplémentaires de gardes-frontières disposant d’appuis logistiques et d’un soutien aérien vont y prendre position. Soit, au total, près de dix mille hommes. 

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