Pétrole : comment la Cemac peut enrayer le déclin annoncé

Si, malgré sa volatilité, le prix du pétrole est en hausse depuis 2021, les économies de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale fortement dépendantes de l’or noir peinent à tirer profit de la conjoncture.

Siège de la Cemac, à Bangui, en Centrafrique. © Vincent Fournier/JA

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Publié le 28 novembre 2022 Lecture : 3 minutes.

Dire que le marché des hydrocarbures est « nerveux » en ce moment relève d’un doux euphémisme. Depuis le 24 février et le début de la guerre en Ukraine, le cours du baril de brent n’a cessé de faire le yo-yo, tout en entamant une tendance baissière à partir de juin où il avait atteint les 125 dollars.

Le baril de brent oscille désormais entre 81 et 85 dollars. Les pays de l’Opep+, qui militent pour un prix minimum de 90 dollars le baril, ont décidé en octobre d’abaisser leurs quotas de production pour freiner la chute des cours. Mais l’effet escompté a été de courte durée.

Hausse de +10 % mais secteur en déclin

Le club des treize doit de nouveau se réunir le 4 décembre pour revoir sa stratégie. Et ce au moment où le pétrole russe, qui devait faire l’objet d’un embargo total de l’Union européenne, à partir du 5 décembre, devrait finalement être disponible sur les marchés, grâce à un dispositif imaginé par le G7 qui prévoit le plafonnement de son prix dans une fourchette de 65 à 70 dollars le baril.

Bien s’informer, mieux décider

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