RDC – M23 : accord de cessez-le feu à Luanda
Un accord a été trouvé à l’issue du sommet qui s’est tenu ce mercredi en Angola, en présence de Félix Tshisekedi mais en l’absence de Paul Kagame, représenté par son ministre des Affaires étrangères.
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Le président kenyan William Ruto lors d’une conférence de presse avec Félix Tshisekedi, à Kinshasa le 21 novembre 2022. © AFP
Le président congolais Félix Tshisekedi a rencontré le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta, en l’absence du président Paul Kagame représenté par son ministre des Affaires étrangères, pour tenter de mettre fin aux récentes tensions dans l’est de la RDC et après l’échec d’un précédent accord de cessez-le-feu conclu en juillet.
Ce mini-sommet s’est tenu en présence du président burundais Évariste Ndayshimiye, aux côtés du chef de l’État angolais et médiateur désigné de l’Union africaine, Joao Lourenço et du facilitateur de la communauté est-africaine, Uhuru Kenyatta.
Les parties se sont accordées pour exiger le retrait des rebelles du M23 « des zones occupées » et leur « repli dans leurs positions initiales », a précisé le ministre angolais des Affaires étrangères Tete Antonio. Le cessez-le-feu doit entrer en vigueur ce 25 novembre.
Force régionale
Elles ont également entériné la « poursuite du déploiement intégral de la force régionale » de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) décidée en juin. « Initialement le Kenya va déployer ses contingents à Goma, et ensuite à Bunagan, Rutshuru et Kiwanja », précise le communiqué final. « Si le M23 refuse de se désengager et de libérer tous les territoires qu’ils occupent actuellement, les chefs d’État de l’EAC instruiront la force régionale à faire usage de la force pour les pousser à se soumettre », ajoute le texte de l’accord.
Avant ces pourparlers, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies avaient demandé l’arrêt des combats, le retrait du M23 des zones occupées et la fin de « tout soutien extérieur aux acteurs armés non étatiques, y compris le M23 ».
(avec AFP)
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