Algérie : lancement officiel de la 3G
Après plusieurs années d’attente et un énième report début décembre, le déploiement de la 3G en Algérie a été officiellement autorisé par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT).
« Les opérateurs peuvent désormais procéder au lancement commercial de leur service 3G dans leurs wilayas respectives de déploiement conformément au cahier des charges », a annoncé l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) dans un communiqué publié le 12 décembre. À partir d’aujourd’hui 13 décembre, les trois opérateurs retenus pour l’attribution de la licence 3G+, Mobilis, Ooredoo et Djezzy, vont donc pouvoir commencer à vendre des abonnements de téléphonie mobile de troisième génération.
Cette décision, très attendue, intervient suite à la fin de l’examen des offres commerciales « tant permanentes que de lancement » déposées par les opérateurs de téléphonie mobile. Estimant que les conditions étaient réunies pour la mise en service de la 3G, l’ARPT a adressé aux trois opérateurs « un avis d’absence de réserve auxdites offres », précise le communiqué.
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Maintien de la double numérotation
La décision d’une autre numérotation pour la 3G est par ailleurs maintenue, malgré la polémique soulevée par son annonce. « Utiliser le numéro GSM sur le réseau 3G n’est pas autorisé pour l’heure par le régulateur », indique le communiqué qui justifie cette décision par la nécessité de « séparer strictement les deux licences GSM et 3G » afin que « les redevances assises sur le chiffre d’affaires de l’une ou de l’autre ne souffrent pas d’ambigüité ».
L’imposition d’une nouvelle numérotation pour la 3G, qui nécessitera de nouvelles cartes SIM, est vivement critiquée par les opérateurs de téléphonie. Le patron de Nedjma-Ooredoo, Joseph Ged, a ainsi réitéré mardi sur Maghreb Émergent son opposition à cette décision : « Nous continuons de dire qu’il est dans l’intérêt du consommateur d’avoir un seul numéro et un seul abonnement pour la 3G et la voix et de ne pas l’obliger à s’encombrer de deux téléphones ».
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