Algérie : lancement officiel de la 3G

Après plusieurs années d’attente et un énième report début décembre, le déploiement de la 3G en Algérie a été officiellement autorisé par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT).

Mobilis, Ooredoo et Djezzy vont enfin pouvoir vendre des abonnements de téléphonie mobile de troisième génération. © Louiza Ammi/JA

Mobilis, Ooredoo et Djezzy vont enfin pouvoir vendre des abonnements de téléphonie mobile de troisième génération. © Louiza Ammi/JA

Publié le 13 décembre 2013 Lecture : 2 minutes.

« Les opérateurs peuvent désormais procéder au lancement commercial de leur service 3G dans leurs wilayas respectives de déploiement conformément au cahier des charges », a annoncé l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) dans un communiqué publié le 12 décembre. À partir d’aujourd’hui 13 décembre, les trois opérateurs retenus pour l’attribution de la licence 3G+, Mobilis, Ooredoo et Djezzy, vont donc pouvoir commencer à vendre des abonnements de téléphonie mobile de troisième génération.

Cette décision, très attendue, intervient suite à la fin de l’examen des offres commerciales « tant permanentes que de lancement » déposées par les opérateurs de téléphonie mobile. Estimant que les conditions étaient réunies pour la mise en service de la 3G, l’ARPT a adressé aux trois opérateurs « un avis d’absence de réserve auxdites offres », précise le communiqué.

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Maintien de la double numérotation

La décision d’une autre numérotation pour la 3G est par ailleurs maintenue, malgré la polémique soulevée par son annonce. « Utiliser le numéro GSM sur le réseau 3G n’est pas autorisé pour l’heure par le régulateur », indique le communiqué qui justifie cette décision par la nécessité de « séparer strictement les deux licences GSM et 3G » afin que « les redevances assises sur le chiffre d’affaires de l’une ou de l’autre ne souffrent pas d’ambigüité ».

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L’imposition d’une nouvelle numérotation pour la 3G, qui nécessitera de nouvelles cartes SIM, est vivement critiquée par les opérateurs de téléphonie. Le patron de Nedjma-Ooredoo, Joseph Ged, a ainsi réitéré mardi sur Maghreb Émergent son opposition à cette décision : « Nous continuons de dire qu’il est dans l’intérêt du consommateur d’avoir un seul numéro et un seul abonnement pour la 3G et la voix et de ne pas l’obliger à s’encombrer de deux téléphones ».

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