RDC : féminin pluriel

Qu’elles soient de Kinshasa, du Sud-Kivu ou de la diaspora, chefs d’entreprise, intellectuelles ou artistes, ces Congolaises sont toutes des battantes. Elles rappellent qu’outre des devoirs, la femme a, des droits.

Publié le 17 octobre 2012 Lecture : 1 minute.

On reconnaît qu’elles portent à bout de bras les familles et font bouillir la marmite. Pourtant, on les cantonne souvent aux champs, aux activités informelles et aux postes subalternes. Du riche univers de la scène et de la musique congolaises, on ne retient que les danseuses… La réalité est tout autre. Les Congolaises sont, aussi, des femmes entrepreneuses, entreprenantes, bourrées de talents, et qui n’hésitent ni à s’exprimer ni à s’investir à 100 % pour que leurs projets réussissent.

Chacune à sa façon. Certaines plus dans l’image, comme Mbumba Tandu Sweet et Rachel Mwanza, à Kinshasa, ou Tatiana Giraud et Noëlla Coursaris Musunka, à Londres. D’autres par la parole et l’écrit, comme la journaliste Aziza Bangwene, à Bukavu, et l’essayiste Françoise Mianda, à Genève. Ou encore par la profondeur de leurs voix et de leurs mélodies, comme l’auteure-compositrice et interprète Maryse Ngalula, qui fait aujourd’hui honneur aux grandes dames de la musique zaïroise que furent Mbilia Bel, Mpongo Love ou Tshala Muana.

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