Niger : il faut aider le soldat Bazoum, par François Soudan

Une alternance dans le respect de la Constitution, un recul de la pauvreté, une croissance solide, malgré un contexte sécuritaire régional et une conjoncture mondiale difficiles… Près de deux ans après son élection, Mohamed Bazoum fait figure – et son pays avec lui – de modèle sahélien de gouvernance.

Les présidents Mohamed Bazoum et Joe Biden et leurs épouses, au sommet États-Unis – Afrique 2022, le 15 décembre à Washington. © Présidence du Niger

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Publié le 17 décembre 2022 Lecture : 3 minutes.

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Mohamed Bazoum dans l’œil du cyclone

Au pouvoir depuis un peu plus d’un an, le chef de l’État doit composer avec les impératifs sécuritaires, les effets de la crise malienne et un sentiment anti-français grandissant. S’il a fait le choix d’apparaître comme l’allié des Occidentaux au Sahel, il sait aussi que ce pari est risqué.

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Réunir un sommet au Niger, comme l’a fait à la fin d’octobre l’Union africaine autour du thème de l’industrialisation et de la diversification économique en Afrique, a au moins un avantage : on est sûr de cocher toutes les cases du politiquement correct. Après tout, les capitales du continent où l’on peut parler de bonne gouvernance et du rôle de la démocratie dans le développement, sans être aussitôt placé en contradiction avec les mauvaises pratiques en la matière du pays hôte, ne sont pas si nombreuses. Une image flatteuse qui a largement contribué au succès de la table ronde sur les investissements organisée début décembre à Paris. Et qui a valu à Mohamed Bazoum d’être, quelques jours plus tard, l’un des chefs d’État les plus écoutés au sommet USA-Afrique de Washington.

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