Air Sénégal : cap sur la rentabilité à la fin de 2023, malgré des vents contraires
Après avoir revu son programme à la baisse, le pavillon sénégalais, actuellement confronté à des aléas techniques, attend de nouveaux appareils pour conforter sa stratégie de hub.
Plus de six heures de retard sur le vol Freetown-Banjul-Dakar, le 28 novembre, reprogrammé, tout comme les vols entre Dakar et Cap Skirring (Casamance), « en raison d’une contrainte opérationnelle ». Plus de sept, le même jour, sur le Paris-Dakar, sans qu’aucune explication ne soit officiellement donnée. Et même si les vols venus de Conakry, d’Abidjan ou encore de Casablanca se sont, eux, posés parfaitement à l’heure, les réseaux sociaux n’ont pas manqué de se faire le relais de passagers excédés, une semaine après que la presse nationale s’est fait l’écho d’un vol Dakar-New York-Baltimore/Washington annulé à cinq reprises avant de finalement décoller.
Autant dire que la nouvelle équipe dirigeante, qui a pris la barre depuis le mois de juillet, a encore du pain sur la planche : menée par Alioune Badara Fall, elle se promettait en effet de « reprendre le produit Air Sénégal pour en faire le champion de la ponctualité en Afrique de l’Ouest », comme le confie l’un de ses cadres à Jeune Afrique.
Moins de dessertes et de vols, mais… trop d’avions ?
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