Côte d’Ivoire : au procès de Grand-Bassam, que des seconds couteaux ?

Les premières audiences du procès de l’attentat de Grand-Bassam, qui avait fait 22 morts en mars 2016, ont eu lieu à Abidjan. Sur les 18 accusés, seuls 4 sont présents dans le box.

Quatre des accusés de l’attentat de Grand-Bassam dans le box, au palais de justice d’Abidjan, le 30 novembre 2022. © Sia KAMBOU/AFP

Aïssatou Diallo.

Publié le 2 décembre 2022 Lecture : 4 minutes.

Ce mercredi 30 novembre après-midi, alors que la salle d’audience du Palais de justice ouvre ses portes, l’attente est forte. Les familles des victimes, les témoins et les journalistes se pressent à l’intérieur : chacun veut apercevoir les hommes placés dans le box des accusés.

Cissé Hantao Ag Mohamed, Kounta Sidi Mohamed, Cissé Mohamed et Hassan Barry. Deux Ivoiriens et deux Maliens. Menottés, encadrés par des policiers, le visage à moitié recouvert par des masques chirurgicaux, tous sont inculpés pour des faits « d’actes terroristes, d’assassinat, de tentative d’assassinat, de recel de malfaiteurs, de détention illégale d’armes à feu et de munitions de guerre, et de complicité desdits faits » pour leur rôle présumé dans l’attentat de Grand-Bassam, le 13 mars 2016, qui a fait 22 morts dont 3 militaires.

Ils ne sont donc que quatre présents, sur les dix-huit inculpés. Les demandes d’extradition des autorités ivoiriennes sont restées lettre morte. Les seuls suspects présents sont « des seconds couteaux », accusés d’être des logisticiens de l’attaque. C’est la première déception pour certaines parties civiles : les plus importants responsables présumés sont absents.

Jugés par contumace

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