Dans la filière cacao, « les États n’ont pas les moyens des politiques qu’ils affichent »

Pour l’expert François Ruf, la Côte d’Ivoire et le Ghana doivent maîtriser leur production de fèves s’ils veulent avoir une chance de remporter leur bras de fer avec l’industrie sur la rémunération des planteurs.

Des cacaoculteurs font sécher des fèves de cacao, dans la région occidentale du Ghana. © Sven Torfinn/PANOS-REA

ESTELLE-MAUSSION_2024

Publié le 5 janvier 2023 Lecture : 7 minutes.

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Producteurs contre multinationales, la guerre du cacao

La Côte d’Ivoire et le Ghana ont engagé un bras-de-fer avec les géants nord-américains et européens de l’industrie du chocolat pour une juste rémunération des cacaoculteurs. Mais est-il vraiment possible de revoir le fonctionnement de la filière ?

Sommaire

LA GUERRE DU CACAO (3/4) – Indonésie, Ghana et maintenant Côte d’Ivoire. Cela fait plus de quarante ans que François Ruf, chercheur économiste au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), travaille sur le cacao.

Expert du secteur, il est installé depuis 2015 (après plusieurs séjours précédemment) à Abidjan, où il dirige une équipe d’une quinzaine de personnes qui étudie les innovations des cacaoculteurs susceptibles de changer le fonctionnement de la filière de l’or brun.

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