Algérie : TAJ prend du poids

Lancé fin septembre, le TAJ se met déjà en évidence. Se voulant rassembleur, le parti fondé par Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, est parvenu à coopter les voix de députés islamistes à l’occasion du vote du plan d’action présenté par le nouveau gouvernement.

Amar Ghoul à la tribune lors du congrès inaugural du TAJ, le 20 et 21 septembre à Alger. © Billelz

Amar Ghoul à la tribune lors du congrès inaugural du TAJ, le 20 et 21 septembre à Alger. © Billelz

Publié le 10 octobre 2012 Lecture : 1 minute.

L’adoption, le 1er octobre, par l’Assemblée populaire nationale (APN) du plan d’action présenté par le gouvernement d’Abdelmalek Sellal a permis de mesurer le poids du nouveau venu sur la scène politique locale : le mouvement Espoir de l’Algérie, dont l’acronyme arabe, TAJ, signifie « couronne ». Amar Ghoul, son président, qui a hérité une nouvelle fois du ministère des Travaux publics, est sans doute le plus populaire des membres de la nouvelle équipe au pouvoir. À l’en croire, une quarantaine de députés ont déjà rejoint les rangs de son parti. Les formations islamistes ayant appelé à censurer le gouvernement, les résultats du vote à main levée ont révélé l’ampleur des défections au profit de ce dernier. Le non n’ayant recueilli que 41 voix, alors que les islamistes comptent 59 députés, il est clair que TAJ chasse aussi sur les terres des nationalistes et des démocrates.

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