Mali : concertation nationale impossible ?
Initialement prévue à la fin de septembre, la tenue de la concertation nationale malienne semble incertaine, notamment en raison du manque de volonté du Front du refus. Afin de débloquer la situation, Cheick Modibo Diarra a détaché spécialement Oumar Kanouté pour s’occuper du dossier.
![Le Premier ministre malien de transition Cheikh Modibo Diarra, le 22 juin 2012 à Ouagadougou. © Ahmed Ouoba/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2012/10/10/010102012090325000000cheiconcertnatok.jpg)
Le Premier ministre malien de transition Cheikh Modibo Diarra, le 22 juin 2012 à Ouagadougou. © Ahmed Ouoba/AFP
La concertation nationale malienne censée faciliter le retour à la démocratie aurait dû avoir lieu les 27 et 28 septembre, mais a été reportée sine die. Motif ? Pro- et antiputsch du 21 mars se disputent tant sur la méthode de travail que sur les thèmes à aborder. Résultat : la Coalition patriotique pour le Mali (Copam, proputsch) se déclare prête à y participer, tandis que le Front du refus (FDR, antiputsch), qui regroupe la majorité des formations représentées au Parlement, traîne les pieds. Cheick Modibo Diarra, le Premier ministre, a donc confié le dossier à Oumar Kanouté, son directeur de cabinet. Problème : ce dernier, qui fut secrétaire général de l’organisation de la jeunesse du parti de l’ancien président Moussa Traoré, ne fait l’unanimité dans aucun des camps.
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