Sahel : l’existence d’une filière jihadiste soupçonnée entre l’Europe et le Mali

À la fin de septembre, un Français a été arrêté au Sahel alors qu’il tentait de se joindre aux jihadistes d’Aqmi. De là à y voir une preuve de l’existence d’une filière européenne vers le Nord-Mali, il n’y a qu’un pas…

Abdelmalek Droukdel, le leader d’Aqmi. © AFP

Abdelmalek Droukdel, le leader d’Aqmi. © AFP

Christophe Boisbouvier

Publié le 10 octobre 2012 Lecture : 1 minute.

Outre deux Français binationaux identifiés dans le Nord-Mali par les services secrets occidentaux (et celui qui a délivré un témoignage vidéo sur You Tube, le 9 octobre), un autre Français – qui, celui-là, n’est pas binational – a été repéré et arrêté fin septembre dans une capitale sahélienne. En provenance de Paris, il tentait de rejoindre l’une des katibas d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Son ordinateur et son téléphone ont « parlé ». L’individu n’a pas de passé jihadiste (il n’a pas séjourné au Pakistan), mais il a « un dossier en France », selon une source proche des services de renseignements à Paris. Est-ce un cas isolé ? « Sans doute pas. Les services soupçonnent l’existence d’une filière jihadiste entre l’Europe et le Nord-Mali. » 

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