Attaque de Bossangoa : l’ombre des Bozizé, de N’Djamena à Brazzaville
Quatre jours après l’attaque de Bossangoa, le déroulé des événements se précise. Et le regard des autorités centrafricaines se tourne de plus en plus vers l’ancien président François Bozizé, exilé au Tchad, et ses fils, très actifs dans la sous-région.
Les enquêteurs centrafricains continuent de tenter de démêler le vrai du faux autour de l’attaque de Bossangoa, où une base des Forces armées (Faca) et de leurs alliés russes a été bombardée le 28 novembre. Selon nos sources, les experts ont notamment analysé les dégâts occasionnés sur les lieux, qui ont été, selon eux, causés par l’explosion d’une bombe artisanale larguée depuis un avion volant à faible altitude.
Comme l’a révélé Jeune Afrique, l’appareil était un engin à hélices de type Casa, ce qui a été confirmé aux autorités par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique (Asecna). Selon les informations radars, l’appareil aurait opéré une boucle au-dessus de Bossangoa en arrivant de Bozoum, à l’Ouest, puis en quittant la Centrafrique via la région frontalière de Markounda.
De cruciales données radars
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