Réseaux sociaux en Afrique : pourquoi je ne « like » plus
Censés être des espaces de liberté, les réseaux sociaux se sont transformés en zones de non droit. N’est-il pas temps d’y mettre de l’ordre ?
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Georges Dougueli
Journaliste spécialisé sur l’Afrique subsaharienne, il s’occupe particulièrement de l’Afrique centrale, de l’Union africaine et de la diversité en France. Il se passionne notamment pour les grands reportages et les coulisses de la politique.
Publié le 5 décembre 2022 Lecture : 4 minutes.
Le Web 2.0, ses plateformes et ses réseaux sociaux… Il faut essayer de s’en passer pour réaliser quelle place ils occupent dans nos vies. On s’en plaint, on essaie de s’en éloigner, mais on en redemande. Les internautes africains sont devenus insidieusement dépendants de cette foire d’empoigne. En mars dernier, quelques jours après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, je me suis retiré de Facebook. Il n’était plus possible de débattre avec mes amis prorusses. Leur francophobie ayant viré en détestation de l’Occident sous l’effet de la propagande poutinienne, quels arguments déployer face –notamment – au complotisme, lorsqu’on défend, comme je le fais, des opinions modérées mais ultra-minoritaires ?
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