Le président du Niger, Mohamed Bazoum, dernier civil du G5 Sahel
Critique à l’égard de ses voisins du Mali, préoccupé par la transition au Burkina, opposé à l’idée d’une rupture avec la France, le chef de l’État nigérien fait figure d’exception dans la région.
Mohamed Bazoum dans l’œil du cyclone
Au pouvoir depuis un peu plus d’un an, le chef de l’État doit composer avec les impératifs sécuritaires, les effets de la crise malienne et un sentiment anti-français grandissant. S’il a fait le choix d’apparaître comme l’allié des Occidentaux au Sahel, il sait aussi que ce pari est risqué.
Dans les sommets de l’Union africaine (UA), la photographie des chefs d’État fait partie du rituel. On attend les retardataires, on échange quelques banalités puis on s’y place, par ordre d’importance. Chacun connaît son rang, comme à Niamey ce 25 novembre, à l’occasion du rendez-vous consacré à l’industrialisation et à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Mohamed Bazoum, qui accueille ses pairs, trône au centre. Le président nigérien est encadré du Mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et du Rwandais Paul Kagame.
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Mohamed Bazoum dans l’œil du cyclone
Au pouvoir depuis un peu plus d’un an, le chef de l’État doit composer avec les impératifs sécuritaires, les effets de la crise malienne et un sentiment anti-français grandissant. S’il a fait le choix d’apparaître comme l’allié des Occidentaux au Sahel, il sait aussi que ce pari est risqué.
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