Le président du Niger, Mohamed Bazoum, dernier civil du G5 Sahel

Critique à l’égard de ses voisins du Mali, préoccupé par la transition au Burkina, opposé à l’idée d’une rupture avec la France, le chef de l’État nigérien fait figure d’exception dans la région.

Le président nigérien lors de son arrivée à la conférence mondiale de l’ONU sur le climat (COP27), le 7 novembre 2022, à Charm el-Cheikh, en Égypte. © Ludovic Marin/AFP

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Publié le 24 décembre 2022 Lecture : 5 minutes.

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Mohamed Bazoum dans l’œil du cyclone

Au pouvoir depuis un peu plus d’un an, le chef de l’État doit composer avec les impératifs sécuritaires, les effets de la crise malienne et un sentiment anti-français grandissant. S’il a fait le choix d’apparaître comme l’allié des Occidentaux au Sahel, il sait aussi que ce pari est risqué.

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Dans les sommets de l’Union africaine (UA), la photographie des chefs d’État fait partie du rituel. On attend les retardataires, on échange quelques banalités puis on s’y place, par ordre d’importance. Chacun connaît son rang, comme à Niamey ce 25 novembre, à l’occasion du rendez-vous consacré à l’industrialisation et à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Mohamed Bazoum, qui accueille ses pairs, trône au centre. Le président nigérien est encadré du Mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et du Rwandais Paul Kagame.

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