Burundi : Faustin Ndikumana, la transparence à l’épreuve

Faustin Ndikumana est le président de l’association Parcem. Portrait.

Faustin Ndikumana, président de l’association Parcem. © Martina Bacigalupo pour J.A.

Faustin Ndikumana, président de l’association Parcem. © Martina Bacigalupo pour J.A.

Publié le 25 septembre 2012 Lecture : 1 minute.

Burundi : retour sur scène
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Burundi : retour sur scène

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A 39 ans, cet économiste de formation, natif de la province de Ngozi (Nord), dirige l’association Parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités (Parcem). Son objectif : mettre en avant le mérite et la compétitivité pour amener les Burundais à changer d’état d’esprit. Faustin Ndikumana se distingue par son approche, différente de celle de la plupart des militants : son analyse critique des problématiques burundaises est centrée sur la recherche de solutions. Chouchou des médias locaux, il est d’ailleurs souvent sollicité pour sa connaissance des questions économiques et suit de très près tout ce qui a trait à l’intégration régionale du pays.

Seulement voilà, Faustin Ndikumana n’a pas la langue dans sa poche. En février, il a dénoncé publiquement le versement présumé de pots-de-vin auprès d’agents du ministère de la Justice dans les procédures de recrutement des magistrats, déclarant qu’« une somme de 1 million de francs burundais [environ 564 euros, NDLR], voire 2 millions, est exigée pour être embauché au sein de la magistrature ». Le ministre de la Justice, Pascal Barandagiye, a porté plainte pour diffamation contre Parcem et son président. La défense de Faustin Ndikumana, condamné fin juillet à cinq ans de prison ferme par la cour anticorruption de Bujumbura pour « fausses accusations », a fait appel auprès de la Cour suprême. 

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