Mali : l’ex-rébellion touareg dénonce la « déliquescence » de l’accord de paix
La Coordination des mouvements de l’Azawad dénonce la « déliquescence » de l’accord d’Alger et appelle ses garants internationaux à « éviter une rupture définitive » entre ses parties.
La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), alliance de groupes touareg et nationalistes arabes du Nord en rébellion contre le pouvoir central créée en 2014, affirme avoir fait le « constat déplorable » de la « déliquescence » de l’accord de paix d’Alger signé avec Bamako en 2015, selon un communiqué publié à l’issue d’une réunion de son bureau exécutif tenu entre le 7 et le 9 décembre à Kidal, son fief dans le nord du pays.
« Manque évident d’engagements »
« Il est regrettable d’avouer après sept ans » que « l’accord de paix « pâtit incontestablement du manque évident d’engagements efficients (des) parties capitales pour sa mise en oeuvre, à savoir les gouvernements successifs du Mali, la médiation (algérienne) et la communauté internationale garante de son application intégrale », dit le texte.
« Les parties garantes (de l’accord de paix) sont dans l’obligation politique et morale de jouer de façon pleine et efficiente leur rôle afin d’éviter une rupture définitive » entre les parties, prévient enfin le texte.
(Avec AFP)
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